20-23 novembre 1943 - Opération Galvanic: Tarawa la Sanglante

Pacifique Central. Dans les îles Gilbert, le 20 novembre 1943, l'opération Galvanic est déclenchée par la 5ème Flotte de l'amiral Raymond Spruance et le V Corps amphibie du général Holland M. Smith [USMC]. Objectifs: Tarawa et Makin. La plus dure, la plus éprouvante et la plus sanglante bataille de l'histoire du Corps des Marines américain commence...



Préliminaires à l'offensive américaine: reconquête des îles Marshall.

L'opération Galvanic est la première offensive et le premier débarquement amphibie de l'US Marine Corps dans le théâtre du Pacifique Central, sous l'autorité suprême de l'amiral Chester W. Nimitz. Les Mariannes étant extrêmement bien défendues par les Japonais, la prise des îles Marshall est nécessaire pour fournir les bases navales et aériennes nécessaires pour attaquer Guam, Tinian et Saipan.

Photos ci-dessous: les principaux chefs américains impliquées dans l'opération Galvanic, de gauche à droite. 1° Contre-amiral Charles A. Pownall, commandant de la Task Force TF50. 2° Général Holland M. Smith, commandant du V Corps amphibie US [USMC et US Army] dans le Pacifique Central. 3° Major-général Julian C. Smith, commandant de la 2ème Division de Marines. 4° Major-général Ralph C. Smith, commandant de la 27ème Division d'infanterie (US Army). 5° Colonel David M. Shoup, commandant du 2ème Régiment de Marines.


Mais la conquête des Marshall nécessite elle-même le contrôle préalable d'un avant-poste japonais au sud-est de l'archipel. Ce sont les îles Gilbert. Pour les Japonais, c'est une position hautement stratégique. Durant l'année qui vient de s'écouler, ils ont puissamment fortifié les deux atolls, en particulier celui de Tarawa. Pour les Américains, la prise des îles Gilbert est donc vitale pour préparer leurs plans de reconquêtes des archipels dans l'immensité du Pacifique. Tarawa et Makin sont leur première étape sur la longue route menant directement au Japon.

Carte ci-dessous: Les deux axes de progression américaine dans le Pacifique. Les îles Gilbert (Tarawa et Makin) figurent presque à la limite méridionale du théatre Pacifique Central, sous la responsibilité de l'amiral Chester Nimitz.


Défenses japonaises sur Betio (Intelligence Bulletin, mars 1944)

Les Japonais se sont emparés des îles Gilbert en septembre 1942. En novembre 1943, sur l'île de Betio, à l'extrémité sud-ouest de l'atoll de Tarawa, le contre-amiral Keichi Shibasaki a rassemblé 2,619 fusiliers marins de la 7ème Force spéciale de débarquement de Sasebo, une unité d'élite commandé par le lieutenant-commander Takeo Sugai. Plus 1,247 sapeurs (Seabees) du 111ème Régiment du génie et 970 hommes d'un bataillon de construction de la 4ème Flotte. Soit au total 4,836 hommes, dont environ 1,200 travailleurs coréens surnommés "Termites".


Shibasaki a proclamé qu'"une armée ennemie d'un million d'hommes ne viendrait pas à bout de ses défenses en moins de cent ans". Il a transformé Betio en véritable forteresse:
  • 40 pièces d'artillerie de tout calibre, couvrant tous les secteurs d'approche des forces amphibies américaines.
  • 12 pièces de gros calibres pour la défense côtière, dont certaines d'entre-elles proviennent de la prise de Singapour le 15 février 1942.

  • 14 chars légers Type 95 de l'armée impériale.
  • Des dizaines de fortins habilement camouflés, une centaine de batteries de mitrailleuses couvrant toute la longueur de plage, des barrages anti-débarquement, des bunkers recouverts d'une épaisseur de plusieurs mètres de terre, de sable et de tronc de cocotiers.
  • Une palissade de rondins de 1.2m de hauteur tout autour des plages de débarquement.


Un objectif particulièrement difficile dont la conquête coûtera très cher aux Américains. C'est le V Corps amphibie du général Holland M. Smith qui est chargé de la conquête des îles Gilbert.

Sur Makin, commandée par le lieutenant-général Seizo Ishikawa, une garnison de 560 soldats et 100 aviateurs japonais, et environ 400 "Termites" coréens.

Vidéo ci-dessous: rare film couleur. Tarawa: 76 heures d'enfer.



20 novembre 1943: déclenchement de l'opération Galvanic.

La Task Force TF50 du contre-amiral Charles A. Pownall, une escadre de plus de 150 navires, dont 17 porte-avions d'escadre ou d'escorte, 12 cuirassés, 8 croiseurs lourds, 4 croiseurs légers, 66 destroyers et 36 navires de transport, s'est approché la nuit précédente des atolls de Tarawa et de Makin, dans les îles Gilbert.


Photo ci-dessous: "Tarawa, c'est l'affaire des Smith!" A gauche, Holland Smith. A droite, Julian Smith.


A 5h07 du matin, les navires qui transportent les 35,000 hommes de la 2ème Division de Marines, commandée par le général Julian C. Smith, du 8ème Régiment de Marines (colonel Elmer Hall) et du 106ème Régiment de la 27ème Division d'infanterie de l'Armée de terre (général Ralph C. Smith), ainsi que des unités auxiliaires, arrivent à faible distance de Betio, lorsqu'ils sont pris sous le feu d'artillerie des Japonais.

Ordre de bataille de la 2ème Division de Marines:
  • 2ème Régiment de Marines. Colonel David M. Shoup.
  • 6ème Régiment de Marines. Colonel Maurice G. Holmes.
  • 8ème Régiment de Marines. Colonel Elmer E. Hall.
  • 10ème Régiment de Marines. Brigadier-général Thomas E. Bourke.
  • 18ème Régiment de Marines. Colonel Cyril W. Martyr.
  • 2ème Bataillon de Véhicules Amphibies. Major Henry C. Drewes.
  • 2ème Bataillon de chars. Lieutenant-colonel Alexander B. Swenceski.

L'homonymie des officiers généraux impliqués dans l'opération sera à l'origine d'une réplique humoristique devenue célèbre: "Tarawa, c'est l'affaire des Smith!".

Le contre-amiral Howard F. Kingman, commandant du Task Group TG.53.4, le Fire Support Group chargé de pilonner l'atoll, s'est adressé la veille aux troupes d'assaut des Marines: "Nous n'allons pas neutraliser Betio. Nous n'allons pas seulement le détruire. Nous allons l'effacer de la carte!" (1) Ni les Américains ni les Japonais ne se doutent encore de ce qui les attend.

Quelques minutes plus tard, les gros calibres des cuirassés et croiseurs innondent Betio sous les obus, qui font exploser les dépôts de carburant et de munitions. Les gros navires cessent le feu à 5h42 pour laisser, selon les plans, la place à l'aviation embarquée des porte-avions, mais elle se perd en chemin et est en retard au rendez-vous.

Les défenseurs japonais en profitent pour réouvrir le feu sur les engins de débarquement avec les pièces de 203mm et de 140mm. Devant le désorganisation qui règne, l'heure H est repoussée d'une demi-heure, de 8h30 à 9h, car ce n'est qu'à 6h30 qu'arrivent enfin les bombardiers embarqués, qui effectuent sur l'îlot des raids brefs mais meurtriers.

A 8h25, enfin, la première vague américaine, le 2ème Bataillon du 2ème Régiment de Marines se met en mouvement. Elle a à franchir la barrière de corail de l'atoll, puis parcourir les 5,500 mètres du lagon à découvert pour atteindre Red 2. Mais le niveau de la mer est trop bas, si bien que bon nombre d'engins de débarquement ne parviennent pas à franchir le corail. Et c'est à ce moment-là que les Japonais ouvrent un feu d'enfer parmi les véhicules amphibies américains à découvert.

Elle est pratiquement décimée avant de poser le pied sur les plages, et les survivants qui y parviennent sont cloués sur le sable par le feu des mitrailleuses et des fortins japonais.



A 9h22, la deuxième vague du 2ème Bataillon de Shoup réussit à s'approcher de la plage et à débarquer sans trop de problème. Il s'ensuit de furieux combats au corps-à-corps et aux lance-flammes. Les 3ème et 4ème vagues suivantes arrivent elles aussi jusqu'à la plage, mais ne peuvent aller plus loin. A bord de quelques engins de débarquement lourds, les chars Sherman et les LVT qui doivent appuyer le débarquement peuvent arriver jusqu'à la barrière de corail, puis jusqu'à la plage en traversant le lagon aux points où l'eau est la plus basse.

A 9h17, le 2ème Bataillon du 8ème Régiment atteint Red 3. A 10h, le Colonel David Shoup et le 3ème Bataillon du 2ème Régiment de Marines débarquent sur Red 1.



Le soir, les pertes américaines sont catastrophiques. Sur les 5,000 hommes débarqués, 1,500 ont été tués ou blessés. Les Marines qui ont réussi à survivre se préparent à soutenir une contre-attaque suicide nocturne, suivant la technique employée si souvant par les Japonais sur Guadalcanal. A la tombée du jour, la 2ème Division de Marines tient une minuscule tête de pont d'environ 450m de large et 100m de profondeur. Le 8ème Régiment contrôle une partie de l'aérodrome japonais, mais la situation globale des Américains reste précaire.

Photo ci-dessous: des Marines tentent de s'abriter derrière un LVT Alligator, sur Beach Red 2.


Carte ci-dessous: situation sur Betio le soir du premier jour, à 18h.


Au large, pendant cette journée, le porte-avions d'escadre léger (CVE) Independence est endommagé par des bombardiers-torpilleurs japonais. Le cuirassé Mississippi est victime d'une explosion de munitions dans une de ses tourelles. Les destroyers Ringgold et Dashiel sont touchés par des batteries côtières japonaises.

La charge banzaï habituelle et attendue n'aura pourtant pas lieu. A la place, des actions individuelles de Japonais qui s'infiltrent dans les positions américaines, équipés de ceintures d'explosifs et chargés de se faire sauter au milieu des Américains ou de détruire des blindés ou des engins de débarquement.

Sur l'atoll de Makin, les choses se passent beaucoup plus facilement que sur Tarawa. Le débarquement américain débute à 8h30. Le 165ème Régiment de la 27ème Division d'infanterie, commandé par le général Ralph C. Smith, avec l'aide de blindés débarqués, élimine sans problème les Japonais rencontrés, progresse très rapidement et établit de solides têtes de pont dans l'îlot principal de l'atoll, Butaritari. Parallèlement, des détachements du même régiment d'infanterie occupent l'îlot de Kotabu, sans rencontrer la moindre opposition.

Ordre de bataille de la 27ème Division d'infanterie:
  • 105ème Régiment d'infanterie.
  • 106ème Régiment d'infanterie.
  • 165ème Régiment d'infanterie.
  • 104ème Bataillon d'artillerie de campagne.
  • 105ème Bataillon d'artillerie de campagne.
  • 106ème Bataillon d'artillerie de campagne.
  • 249ème Bataillon d'artillerie de campagne.
  • 102ème Bataillon du génie de combat.
  • 152ème Bataillon du génie de combat.
  • 27ème Compagnie QM.


(1) "Gentlemen, we will not neutralize Betio. We will not destroyed it. We will obliterate it!"


Deuxième jour: 21 novembre 1943.

A l'aube du deuxième jour, c'est de nouveau l'enfer pour les Marines. Durant la nuit précédente, l'amiral Raymond A. Spruance, le commandant de la 5ème Flotte qui dirige toute l'opération, a écouté les rapports catastrophiques des différents commandants d'unités, dont plusieurs ont suggéré le réembarquement. Mais il persiste dans ses attaques, étant donner la grande importance stratégique de l'objectif.

Photo ci-dessous: sur Beach Red 2, la situation et les pertes restent catastrophiques.


A 6h du matin, les réserves du 2ème Régiment de Marines du colonel David Shoup et les 1er et 3ème bataillons du 8ème Régiment de Marines, des majors Lawrence Hayes et Robert Ruud, traversent le lagon et débarquent sur Red 1 et Red 2.

Photo ci-dessous: les Marines du 2ème Régiment du colonel David Shoup franchissent le mur de rondins à l'aube du second jour.


Les japonais ouvrent un feu d'enfer sur les Marines qui approchent à découvert. Shoup, dont les hommes sont à l'extrémité est du lagon, ordonne une attaque désespérée dans le but de stopper le massacre de ses hommes rejoignant la rive. Seul 450 des 800 hommes qui débarquent y parviennent. Cependant, avec cet apport, les Marines sont désormais en mesure d'effectuer une percée à l'intérieur des terres, de nettoyer l'aérodrome japonais et d'atteindre la rive opposée, au sud de l'île.

Pendant ce temps, la marée haute a permis aux unités de débarquement de passer le récif, de traverser le lagon et d'atteindre plus facilement le rivage. Le soutien des blindés auprès des trois bataillons engagés va s'avérer crucial dans l'issue du combat. Les blindés foncent vers les lignes japonaises, écrasant sous leurs chenilles les nids de mitrailleuses et les fortins.

Pendant toute la journée, les Marines qui suivent nettoient ce qui reste des blockhaus et des casemates aux lance-flammes et dynamitent tout ce qui reste. Les positions japonaises tombent les unes après les autres.

Photos ci-dessous: 1° et 2° Des Marines du 1er Bataillon du 8ème Régiment de Marines éliminent les casemates japonaises aux lance-flammes ou aux explosifs sur la plage Red 2. 3° Un LVT-1 Alligator mis hors de combat en tentant de franchir le mur de rondins, sur Red 1.



L'aviation embarquée des porte-avions américains appuie plus ou moins efficacement les troupes à terre, qui ont ainsi la possibilité de mettre en place l'artillerie de campagne et de pilonner pendant toute la journée les emplacements japonais, réalisant quelques progrès.

Le soir, Shoup envoie par radio la situation suivante aux navires de commandement: "Pertes: nombreuses. Pourcentage de morts: inconnu. Efficacité du combat: nous gagnons". Au même moment, Shibasaki envoie un dernier message à Tokyo: "Nos canons sont détruits. Chacun d'entre nous attend l'assaut final. Puisse le Japon exister dix mille ans!"

A la tombée du jour, le 6ème Régiment de Marines du colonel Maurice Holmes aborde sur la plage ouest, Beach Green. Il effectue la jonction avec le 3ème bataillon du 2ème Régiment de Marines du major Michael Ryan, débarqué sur Beach Red 1.

Durant cette seconde journée, d'autres unités de la 2ème Division de Marines ont débarqué dans les autres îlots voisins de l'atoll de Tarawa.

Photo ci-dessous: un Marine abrité derrière des troncs de cocotier tire dans l'embrasure d'une casemate japonaise.


Carte ci-dessous: situatioon le soir du second jour, à 18h.


Troisième jour: 22 novembre 1943.

Durant cette troisième journée se poursuivent les combats sanglants au corps-à-corps et l'élimation des fortins japonais. Aviation, artillerie navale et de campagne pilonnent sans discontinuer les positions ennemies, qui succombe les unes après les autres.

Les Japonais respectent à la lettre leur code d'honneur du Bushido, qui interdit toute capitulation, et luttent jusqu'à la mort. Les blessés ou ceux qui sont trop faibles pour se battre se suicident en dégoupillant des grenades contre leur poitrine. Tous les bataillons débarqués font maintenant mouvement vers l'intérieur des terres. Le 6ème Régiment de Marines du colonel Maurice G. Holmes nettoie le rivage sud de Betio.


Avec l'infanterie et le support des lance-flammes, les Sherman ont anéanti les fortifications restantes sur les parties centrales et occidentales de l'îlot. Dans la soirée, de nouvelles troupes fraîches débarquent pour renforcer les Marines à bout de force après trois jours de furieux combats sans interruption. A la tombée de la nuit, les Marines nettoient les parties occidentale et centrale de Betio.


Les 1,100 survivants japonais, qui commencent à manquer de munition et privées de tout contact radio avec l'extérieur, se lancent dans une dernière charge banzaï suicidaire. Tous les Japonais encore en vie se ruent sur le 6ème Régiment du colonel Maurice Holmes, en particulier sur la compagnie B du lieutenant Norman Thomas, débordée par le nombre.

Les Marines commencent à se replier. Par radio, Thomas prévient son supérieur, le major William Jones, patron du 1er Bataillon: "Nous les tuons aussi vite qu'ils arrivent, mais nous ne tiendrons pas longtemps. il nous faut du renfort!"

La réponse de Jones parvient, singlante et sans appel: "Nous n'avons personne à vous envoyer. Vous devez tenir! Débrouillez-vous!"

Dans la nuit du 22 au 23 novembre, Malgré de lourdes pertes, le 1er bataillon du 6ème Régiment de Marines, bien qu'affaiblit et malmené, encaisse le choc. Au lever du jour, les Marines de Thomas tiennent toujours leurs positions.



Quatrième jour: 23 novembre 1943.

Au petit matin, tout est fini ou presque. Le 6ème Régiment de Marines dénombre plus de 900 cadavres japonais autour de ses positions. Il ne reste plus sur Betio que quelques petites poches de résistance japonaises.


Après un nettoyage minutieux du côté occidental de Betio, et malgré quelques tireurs isolés qui se manifesteront encore pendant plusieurs jours, l'îlot est déclaré conquis à 13h12, après 76 heures de combats acharnés. Le drapeau américain est hissé.

Sur une garnison de 4,836 hommes, seuls 17 japonais et 129 "Termites" coréens ont été fait prisonniers. De leur côté, le Corps des Marines américain enregistre sur Betio 868 tués et 2,296 blessés.


Sur Makin, les Américains ont enregistré 66 morts et 152 blessés. Sur les 768 hommes de la garnison, 3 Japonais et 101 "Termites" coréens ont été capturés vivants.

Le lendemain, le 24 novembre 1943, au large de Makin, le porte-avions d'escorte Liscombe Bay est coulé par un sous-marins japonais et entraînera avec lui 642 marins, sur un équipage de 698 hommes. Le prix à payer pour la conquête de Betio est exorbitant mais, en quelques semaines, l'atoll de Tarawa sera transformé en base servant de point de départ à la reconquête des îles Marshall.


Série documentaire "Grandes Batailles de la Seconde Guerre mondiale"
(Henri de Turenne et Daniel Costelle) - Vidéo Youtube.


"Les Grandes Batailles" est une série d'émissions télévisées historiques de Daniel Costelle, Jean-Louis Guillaud et Henri de Turenne diffusée à la télévision française dans les années 1960 et 1970, qui décrit les principales batailles de la Seconde Guerre mondiale ainsi que le procès de Nuremberg. Les émissions donnent la parole aux officiers ayant participé à ces batailles ainsi qu'à des historiens. Ces interventions alternent avec des extraits de reportages. Les commentaires sont d'Henri de Turenne.


"Bataille du Pacifique - 2ème Partie: la reconquête" (1943-1945).

7 décembre 1941. L'agression japonaise contre la base aéronavale américaine de Pearl Harbor entraîne les Etats-Unis dans une bataille à mort sur le plus vaste théâtre d’opérations de l'histoire. Avide de conquêtes et de matières premières, le Japon instaure sa domination sur l'Asie, jusqu'à la victoire américaine de Midway du printemps 1942, qui sonne l'heure du reflux. Les archives des forces alliées et japonaises restituent l'irrésistible ascension japonaise et cet affrontement aéronaval spectaculaire. Ce documentaire montre chaque étape de la bataille du Pacifique: de la sauvagerie des combats sur les plages et dans la jungle des îles du Pacifique à l'apocalypse nucléaire qui s'abat sur le Japon en août 1945.













Article modifié le 20 novembre 2012.


Sources principales:
Marines in WWII - The Battle of Tarawa (HyperWar)
Across the Reef, The Marines Assault of Tarawa (HyperWar)
The Battle of Tarawa (Wikipedia.org)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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