18 juin 1815 - Belgique: bataille de Waterloo

Durant la bataille de Waterloo, qui se déroula le dimanche 18 juin 1815 près de Waterloo, en Belgique, les forces du Premier Empire de Napoléon Bonaparte Ier et du Maréchal de France Michel Ney furent défaites par celles de la Septième Coalition, commandées par les maréchaux britannique Arthur Wellesley, 1er Duc de Wellington, et prussien Gebhard von Blücher. La bataille de Waterloo marqua la fin de la Campagne dite des "Cent Jours" de Bonaparte et son envoi définitif en exil, cette fois sur une petite île perdue au milieu de l'Atlantique Sud, Saint-Hélène, où il mourra le 5 mai 1821.



Campagne des Cent Jours (26 février - 8 juillet 1815).

Les "Cent Jours", marquent la période entre la fuite de Napoléon Bonaparte de l'île d'Elbe (26 février 1815), son retour en France (1er mars 1815), sa marche et son entrée triomphale dans Paris (20 mars 1815), sa campagne puis sa défaite de Waterloo (18 juin 1815), puis finalement la restauration de la monarchie du Roi Louis XVIII (8 juillet 1815), soit exactement 113 jours. Cette période est également connue sous le nom de "Guerre de la Septième Coalition". L'expression "Cent Jours" est prononcée pour la première fois par le préfet de Paris, Gaspard comte de Chabrol, dans son discours annonçant la restauration de la monarchie française.

Le 13 mars 1815, sept jours avant l'entrée de Bonaparte dans Paris, le Congrès de Vienne, qui comptait précédement les puissances en guerre contre la France, reforme une nouvelle coalition, la 7ème, qui rassemble la Grande-Bretagne, la Russie, l'Autriche et la Prusse. Les forces alliées comptent un effectif total d'environ 150000 hommes.


1° Préambule: un peu d'histoire (1799-1814).

Le 9 novembre 1799, Napoléon Bonaparte fomente un Coup d'Etat, dit du "18 Brumaire" selon le calendrier républicain, et se déclare de facto "Dictateur". C'est le début de son ascension et de la période du "Consulat", qui durera cinq ans. Le 18 mai 1804, c'est la proclamation du "Premier Empire": le 2 décembre suivant, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte est sacré "Empereur" des Français sous le titre de Napoléon Ier.


En 1804, Napoléon Bonaparte, persuadé que le seul moyen d'obtenir une paix définitive est de neutraliser l'Empire Britannique, met au point, avec l'aide de l'amiral Louis de Latouche-Tréville, le plan d'invasion du Royaume-Uni et le débarquement de sa "Grande Armée" en Angleterre. Mais cet espoir est réduit à néant lorsque la flotte française de l'amiral Pierre de Villeneuve est détruite par une escadre anglaise commandée par l'amiral Horatio Nelson, dans la rade de Trafalgar au sud de l'Espagne, le 21 octobre 1805.

En 1805, les puissances alliées en guerre contre la France forment la "Troisième Coalition". L'empereur Napoléon Ier, qui supervise les préparatifs d'invasion du Royaume-Uni, doit soudain faire face à ce péril à l'autre bout de l'Europe. En un temps record pour l'époque, à marche forcée, il déplace sa Grande Armée vers l'Est, et finalement écrase l'armée austro-russe du maréchal russe Mikhail Koutouzov et du général autrichien Karl Mack à Austerlitz, le 2 décembre 1805.


En 1806, la Prusse provoque un nouveau conflit. La campagne de Napoléon Ier est foudroyante. Il anéantit une armée prussienne, commandée par le général Frederic de Hohenlohe-Ingelfingen, à la bataille de Iéna, le 14 octobre 1806. Succès doublé d'une autre victoire française, celle du maréchal Louis Davout, à Auerstaedt où, le même jour, avec une armée deux fois moins nombreuse (28000 hommes), il écrase une seconde armée ennemie de 61000 hommes, dirigée par Frederic III de Prusse en personne.

En 1807, Napoléon Ier traverse la Pologne et se bat contre les Russes à Friedland, le 14 juin 1807. Le 25 juin 1807, il signe avec le Tzar Alexandre Ier le "Traité de Tilsit" sur les rives du fleuve Niemen: l'Europe est désormais divisée entre les deux puissances.

Du 27 septembre au 14 octobre 1808, à Erfurt, Napoléon essaie d'obtenir un nouveau traité avec la Russie, et une alliance contre l'Autriche qui menace de nouveau la France. Mais Alexandre Ier décline l'offre.

Sur mer, en réponse à la menace que les Britanniques font perser sur le commerce français, Napoléon bonaparte tente d'imposer le "Blocus Continental", qui vise à interdire le Royaume-Uni de commerce avec les autres pays européen et asphixier son économie. Le Portugal, alliée de la Grande-Bretagne, refuse d'appliquer ce blocus, et l'empereur français charche l'aide de l'Espagne pour intervenir au Portugal. L'empereur français finit par envahir l'Espagne elle-même et installe son frère Joseph Bonaparte sur son trône. Le Portugal est envahi par l'armée française, mais les trois campagnes qu'elle y mène en 1808, 1810 et 1811 ne lui permettent pas de venir à bout de la résistance anglo-portugaise.

La population espagnole finit d'ailleurs par se soulever contre l'occupation française. D'abord à Madrid, puis progressivement dans le reste du pays. L'armée française se heurte à un nouveau type de conflit, la "Guerilla", bientôt aidée par les troupes britanniques venues du Portugal, commandées par le maréchal Arthur Wellesley, 1er Duc de Wellington.


Avec l'aide des insurgés espagnols, l'armée britannique du Duc de Wellington finit par chasser les Français d'Espagne. Profitant que la majeure partie de l'Armée française soit embourbée dans la péninsule ibérique, l'Autriche attaque une nouvelle fois la France. Les Autrichiens commandés par l'Archiduc Charles-Louis battent les Français à Lobau, près de Vienne, les 21-22 mai 1809, mais ils sont ensuite défaits à la bataille de Wagram, en Allemagne, les 5-6 juillet 1809.

En 1811, le "Grand Empire" de Napoléon Ier est à l'apogée de sa puissance. Il compte 130 départements allant d'Amsterdam à Rome, et une population de 70 millions d'habitants, dont 30 millions de Français.

Carte ci-dessous: le Grand Empire français en 1811. En rouge: l'empire français. En Orange: les Etats vassaux. En Jaune: les Etats alliés de l'Empire.


Le Tzar Alexandre Ier, poussé par la noblesse russe favorable aux Britanniques, refuse de coopérer avec Napoléon Ier pour porter le coup final au Royaume-Uni. L'empereur français, croyant la guerre inévitable avec la Russie, l'envahit le 24 juin 1812. La Grande Armée, renforcée par des contingents italiens (32000), allemands (90000), autrichiens (34000), polonais (98000), ..., est devenue gigantesque: 690000 hommes.

En face, l'armée russe compte un effectif total d'environ 175000 hommes, dont 15000 Cosaques. Commandés par le maréchal Mikhail Koutouzov, les Russes reculent sans cesse devant la Grande Armée et pratiquent la stratégie de la "terre brûlée". La bataille de la Moscova, ou Bataille de Borodino, le 7 septembre 1812 près de Mojaïsk, se conclut par une victoire de Napoléon Ier, mais les pertes sont énormes des deux côtés: 35000 hommes hors de combat du côté français, 45000 du côté russe.


Le 14 septembre 1812, la Grande Armée de Napoléon fait son entrée dans Moscou, désertée par l'armée russe. Dès le lendemain, les habitants incendient leur capitale. Mais Napoléon, espérant une démarche du Tzar, s'y attarde. Lorsqu'il donne enfin l'ordre d'abandonner Moscou, le 18 octobre 1812, l'hiver est proche.

La Grande Armée entame alors une longue et douloureuse "Retraite de Russie" vers l'Ouest, à travers les régions enneigées et dévastées par la politique de la terre brûlée qu'elle a parcourut à l'aller. Le froid, la neige, la faim et la fatigue, ainsi que les innombrables embuscades tendues par les Cosaques, provoquent des pertes effroyables dans les rangs français. Des 690000 hommes des effectifs initiaux, seuls quelques milliers à peine parviennent à refranchir la Bérézina.


Encouragé par ce dramatique échec, des pays jusqu'alors neutres reprennent les hostilités contre la France. Malgré deux victoires remportées en Allemagne à Lützen, le 2 mai 1813, et à Bautzen, les 20-21 mai 1813, une partie de ses alliés se retournent contre Napoléon sur le champ de bataille même, à Leipzig.

Les 16-19 octobre 1813, la bataille de Leipzig, également appelée "Bataille des Nations", oppose 180000 Français à 300000 Alliés russes, autrichien et suédois. La défaite française subie ces jours-là est décisive, et les restes de l'armée française doivent se retirer en France. Le prince Josef Poniatowski, neveu de Stanislas II et fait Maréchal d'Empire par Napoléon, est tué en tentant de franchir la rivière Elster avec ses hommes. On enregistre au cours de cette bataille décisive 130000 hommes hors de combat: 75000 du côté français, 55000 du côté allié.

En 1814 se forment une sixième coalition entre la Grande-Bretagne, la Prusse et l'Autriche. Les Alliés envahissent la France et, malgré une série d'incroyables victoires à Champaubert (10 février 1814), Montmirail (11 février 1814), Château-Thierry (12 février 1814) et Vauchamps (14 février 1814), remportées par Napoléon Ier à la tête d'une armée de jeunes recrues inexpérimentées, les "Marie-Louise", durant la "Campagne des Six Jours", Paris tombent aux mains des Coalisés le 31 mars 1814.

Le 4 avril 1814, les maréchaux français, dirigés par Michel Ney, fomentent une mutinerie pour l'obliger à abdiquer. L'intention de l'empereur est d'abord de le faire en faveur de son fils Napoléon II, mais les Alliés exigent une abdication totale sans condition.

Le 11 avril 1814, dans son palais de Fontainebleau, il renonce aux trônes de France et d'Italie. Suivant les termes du "Traité de Fontainebleau", Napoléon Bonaparte est exilé sur l'île d'Elbe, une île de 12000 habitants où il pourra continuer d'exercer sa souveraineté, située en Mediterranée entre la Corse et l'Italie, à une vingtaine de kilomètres au large des côtes toscanes.


2° Cent-Jours: le retour de Napoléon d'exil.

Le Traité de Fontainebleau du 11 avril 1814 stipule que Napoléon Bonaparte garde son titre d'empereur, reçoit en pleine souveraineté l'île d'Elbe, ainsi qu'une rente de deux millions de francs du gouvernement français.

Le 20 avril 1814 ont lieu les "Adieux de Fontainebleau". Napoléon Bonaparte appareille de Saint-Raphael et débarque à Porteferraio le 4 mai 1814. Ce même jour, Louis XVIII fait une entrée triomphale dans Paris.

L'exil de l'empereur français sur l'île d'Elbe dure 9 mois et 21 jours. Le traité de Fontenaibleau n'est pas respecté, la rente n'est pas payée et il apprend que, au Congrès de Vienne, il est maintenant question de l'exiler aux Açores ou sur l'île de Saint-Hélène. D'autre part, son ami et confident Cipriani, envoyé à Vienne à la fin de l'année 1814, lui apprend la trahison et l'infidélité de son épouse Marie-Louise d'Autriche, Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla. Il comprend aussitôt qu'il ne reverra plus son fils Napoléon II (l'Aiglon), retenu à Vienne. Pour Bonaparte, le départ est inéluctable et il tente le tout pour le tout.

Le 26 février 1815, profitant d'une absence momentanée des navires de garde alliés au large de l'île d'Elbe, il s'embarque à Portoferraio avec 600 hommes de troupe et débarque trois jours plus tard, le 1er mars 1815, à Vallauris dans le Golfe-Juan, près d'Antibes, en région PACA. Son retour en France s'effectue en plein jour, au vu et au su de tous, et excepté des Royalistes provençaux, il reçoit partout un accueil triomphal.


Pour éviter tout problème inutile avec les Royalistes, Napoléon Bonaparte décide d'emprunter une route peu fréquentée passant aux pieds des Alpes, sur l'axe Canne-Digne-Sisteron-Gap-Grenoble. C'est la célèbre "Route Napoléon", aujourd'hui une section de la Route Nationale RN85, longue de 325km.

Au fur et à mesure de sa progression, des unités militaires complètes se rallient à lui. C'est le cas le 5 mars 1815, à Gap, avec le 5ème Régiment d'infanterie. Et le lendemain, du 7ème Régiment d'infanterie, commandé par le colonel Charles Huchet de la Bedoyère, qui sera d'ailleurs condamné pour trahison et exécuté par les Royalistes après les Cent-Jours.

A Lyon, lorsque des troupes royalistes sont déployées pour stopper la marche de Napoléon, celui-ci se place à la tête de son groupe et les apostrophe: "Si l'un d'entre-vous veut tirer sur son Empereur, alors qu'il le fasse maintenant!". Ces troupes le rejoignent en masse.

Le 7 mars 1815, Napoléon entre dans Grenoble. Quarante-huit heures plus tard, il est à Rives. Le 10 mars 1815, l'empereur français fait une entrée triomphale à Lyon, et y reste jusqu'au 13 mars 1815. Son armée croit en effectif de jour de jour en jour. Le 20 mars 1815, c'est la fin de son extraordinaire et incroyable périple: il entre dans Paris.



3° Mobilisation française durant les Cent-Jours.

Les semaines suivantes, Napoléon Bonaparte s'efforce de recréer sa "Grande Armée". A la fin du mois de mai 1815, il a réussit à rassembler une force impressionnante, désignée "Armée du Nord", et comprenant un effectif de 198000 hommes, dont 66000 sont encore en période d'instruction et non déployables.

Il répartit sa principale force de bataille (130000 hommes) de la manière suivante...


Armée du Nord. Commandant en Chef: Napoléon Bonaparte.
Chef d'Etat-Major: général Jean-de-Dieu Soult.


Aile Gauche de l'Armée du Nord. Maréchal Michel Ney. 44199 hommes.

• 1er Corps. Jean-Baptiste Drouet, Comte d'Erlon. 19484 hommes.

- 1ère Division d'Infanterie (Baron Joachim Jerome Quiot du Passage). 4182 hommes.
28ème, 54ème, 55ème et 105ème Régiments de Ligne.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 191 hommes.

- 2ème Division d'Infanterie (Baron Francois-Xavier Donzelot). 5317 hommes.
17ème, 19ème et 51ème Régiments de Ligne.
13ème Régiment d'infanterie légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 185 hommes.

- 3ème Division d'Infanterie (Baron Pierre-Louis Binet de Marcognet). 4081 hommes.
21ème, 25ème, 45ème et 46ème Régiments de Ligne.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 179 hommes.

- 4ème Division d'Infanterie (Comte Pierre-François Joseph Durutte). 4037 hommes.
8ème, 29ème, 85ème et 95ème Régiments de Ligne.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 177 hommes.

- 1ère Division de Cavalerie (Baron Charles-Claude Jaquinot). 1661 hommes.
3ème Régiment de Chasseurs à Cheval.
3ème et 4ème Régiments de Lanciers Légers.
7ème Régiment de Hussards.
Artillerie divisionnaire: 6 canons, 177 hommes.

- Réserve d'artillerie (Jean-Charles Desales). 8 canons, 206 hommes.


• 2ème Corps. Général Comte Honoré Reille. 24715 hommes.

- 5ème Division d'Infanterie (Baron Gilbert Désiré Bachelu). 4290 hommes.
3ème, 61ème, 72ème et 108ème Régiments de Ligne.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 187 hommes.

- 6ème Division d'Infanterie (Prince Jerôme Bonaparte). 8019 hommes.
1er et 2ème Régiments de Ligne.
1er et 2ème Régiments d'Infanterie Légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 200 hommes.

- 7ème Division d'Infanterie (Baron Jean-Baptiste Girard). 4678 hommes.
4ème et 82ème Régiments de Ligne.
11ème et 12ème Régiments d'Infanterie Légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 180 hommes.

- 9ème Division d'Infanterie (Comte Maximilian Foy). 5493 hommes.
92ème, 93ème et 100ème Régiments de Ligne.
4ème Régiments d'Infanterie Légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 187 hommes.

- 2ème Division de Cavalerie (Baron Hippolyte Piré). 2025 hommes.
1er et 6ème Régiments de Chasseurs à Cheval.
5ème et 6ème Régiments de Lanciers Légers.
Artillerie divisionnaire: 6 canons, 163 hommes.

- Réserve d'artillerie (Baron Jean Baptiste Pelletier). 8 canons, 210 hommes.


Aile Droite de l'Armée du Nord. Maréchal Marquis Emmanuel de Grouchy. 32112 hommes.

• 3ème Corps. Général Dominique Vandamme. 17099 hommes.

- 8ème Division d'Infanterie (Baron Etienne-Nicolas Lefol). 5245 hommes.
23ème, 37ème et 64ème Régiments de Ligne.
15ème Régiment d'Infanterie Légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 186 hommes.

- 10ème Division d'Infanterie (Baron Pierre-Joseph Habert). 5771 hommes.
22ème, 34ème, 70ème et 88ème Régiments de Ligne.
2ème Régiment d'Infanterie Etrangère [Suisse].
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 187 hommes.

- 11ème Division d'Infanterie (Baron Pierre Berthezène). 4734 hommes.
12ème, 33ème, 56ème et 86ème Régiments de Ligne.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 196 hommes.

- 3ème Division de Cavalerie (Baron Jean-Simon Domon). 1197 hommes.
4ème, 9ème et 12ème Régiments de Chasseurs à Cheval.
Artillerie divisionnaire: 6 canons, 180 hommes.


• 4ème Corps. Général Maurice-Etienne Gerard. 15013 hommes.

- 12ème Division d'Infanterie (Baron Marc-Nicolas Pêcheux). 4346 hommes.
30ème, 63ème et 96ème Régiments de Ligne.
6ème Régiment d'Infanterie Légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 202 hommes.

- 13ème Division d'Infanterie (Baron Louis-Joseph Vichery). 4153 hommes.
48ème, 59ème, 69ème et 76ème Régiments de Ligne.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 197 hommes.

- 14ème Division d'Infanterie (Comte Louis de Bourmont). 4570 hommes.
44ème, 50ème et 111ème Régiments de Ligne.
9ème Régiment d'Infanterie Légère.
Artillerie divisionnaire: 8 canons, 358 hommes.

- 6ème Division de Cavalerie (Baron Antoine Maurin). 1549 hommes.
8ème Régiment de Chasseurs à Cheval.
6ème Régiment de Hussards.
6ème et 16ème Régiments de Dragons.
Artillerie divisionnaire: 6 canons, 173 hommes.

- Réserve d'artillerie (Baltus de Pouilly). 8 canons. 395 hommes.




Waterloo, morne plaine: la bataille (18 juin 1815).



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